Agriculture, élevage et pratiques alimentaires

La « Révolution » Néolithique

La naissance de l’agriculture et de l’élevage est une « révolution » économique mais aussi sociale, aux fondements de notre monde d’aujourd’hui. En défrichant, en ouvrant de nouvelles parcelles pour cultiver des céréales, en sélectionnant et domestiquant certaines espèces animales, l’homme du Néolithique modèle profondément son environnement

Du blé amidonnier, du froment, de l’orge et des légumineuses

Dans la forêt proche des villages, le paysan ouvre la forêt à la hache et fertilise le sol pour y semer les grains de céréales conservés dans les silos.

La récolte se fait à la faucille. Le grain obtenu est vanné et moulu pour la fabrication de galettes et de bouillies.

Les Chasséens cultivent aussi certaines légumineuses comme les pois, les vesces et les lentilles.

L’animal domestiqué

Sur le site de Villeneuve-Tolosane/Cugnaux, les restes de faune sont nombreux et bien conservés. La chèvre, le mouton et le bœuf sont des espèces orientales importées en Europe à l’état domestique. Au contraire, les cochons ou les sangliers (la distinction est difficile) sont d’origine locale.

L’animal est aussi utilisé pour la reproduction (cheptel reproducteur), la traction et la production de lait. Sacralisé, il participe également à des pratiques rituelles

Mais que mangeait le chasséen ? Son alimentation n’est pas si éloignée de la nôtre ! Au Néolithique, l’agriculture et l’élevage prennent de plus en plus d’importance. On mange des bouillies de céréales, des pois, des galettes, mais aussi du mouton, du cochon ou du bœuf. On peut aussi boire du lait de chèvre ou de vache.
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